L’accord historique est scellé, ouvrant une nouvelle ère pour Carbios. Cependant, la phase délicate de l’exécution commence maintenant. Si le partenariat avec le géant chimique chinois Wankai New Materials a récemment apporté de la stabilité au titre, l’attention se porte désormais sur le site français de Longlaville. Le redémarrage de la construction de la première usine industrielle mondiale de biorecyclage du PET y est impératif avant la fin de l’année 2025. Un échec à tenir ce calendriserait un coup d’arrêt à la récente embellie boursière.
Points clés à retenir :
* Création d’une coentreprise avec Wankai (répartition 70/30) pour une usine de 50 000 tonnes en Chine.
* Investissement total de 115 millions d’euros, financé à 70% par de la dette.
* Licence exclusive pour l’Asie accordée en contrepartie de l’extension des capacités.
* Échéance critique : la reprise des travaux à Longlaville doit intervenir avant fin décembre 2025.
L’épreuve française de Longlaville
Malgré l’enthousiasme généré par l’expansion asiatique, le projet domestique reste le test ultime. Carbios s’est fixé une deadline contraignante : reprendre le chantier de Longlaville au cours du mois de décembre 2025. Le compte à rebours est engagé, avec seulement quelques semaines pour respecter cet engagement.
Un démarrage réussi serait la preuve tangible que les problèmes de financement sont surmontés et que la technologie passe à l’échelle industrielle. En revanche, un nouveau report aurait un impact négatif immédiat sur le cours de l’action. La compétence technologique de Carbios n’est plus à démontrer ; la capacité opérationnelle et exécutive constitue son véritable examen de passage.
Le partenariat chinois, pierre angulaire de la montée en puissance
C’est le 2 décembre 2025 que Carbios a finalisé son alliance stratégique avec Wankai New Materials. Cette coentreprise symbolise la transition du stade de développement technologique vers celui de l’exploitation industrielle sur le continent asiatique. Wankai, l’un des plus grands producteurs mondiaux de PET, détient 70% du joint-venture et assure l’essentiel du financement par emprunt. Carbios conserve une participation de 30% et concède une licence exclusive pour l’Asie.
La structure de l’accord est astucieuse : elle permet à Carbios de ne pas supporter seul le poids des investissements colossaux, tout en bénéficiant directement des redevances de licence et des résultats de la coentreprise. L’usine projetée aura une capacité de traitement de 50 000 tonnes de PET par an.
Situation financière : des ressources mais une volatilité persistante
Financièrement, Carbios dispose d’une marge de manœuvre. La trésorerie s’élevait à environ 72 millions d’euros à mi-2025, et une augmentation de capital de 5 millions d’euros apportée par Wankai est prévue pour juin 2026. La capitalisation boursière s’est temporairement stabilisée autour d’un cours de 12,01 euros. Pour confirmer une inversion de tendance durable, le titre devra cependant franchir et se maintenir au-dessus du seuil des 15 euros, son plus haut sur un an enregistré après l’annonce de l’accord.
Les prochaines annonces concernant l’avancement du site de Longlaville dicteront la direction à court terme. Investir aujourd’hui, c’est parier sur l’industrialisation réussie d’une innovation mondiale dans le biorecyclage du PET, avec son lot d’opportunités et de risques inhérents.
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