La société australienne spécialisée dans la défense anti-drones a créé un véritable imbroglio sur les marchés hier. DroneShield a d’abord annoncé un contrat de plusieurs millions avec le gouvernement américain, avant de se rétracter quelques heures plus tard. Cette séquence maladroite soulève des questions sur la crédibilité de l’entreprise et sa capacité à honorer les attentes des investisseurs.
Des fondamentaux solides malgré l’incident
Derrière cette communication erratique se cache pourtant une croissance remarquable. Les chiffres actuels de DroneShield témoignent d’une dynamique commerciale vigoureuse :
– 78 commandes enregistrées depuis le début de l’année
– Une valeur moyenne de 400 000 dollars US par contrat
– Une nette progression par rapport aux 66 contrats signés sur l’ensemble de l’année précédente
La stratégie du PDG Oleg Vornik privilégie délibérément des commandes plus modestes mais récurrentes, visant à établir des relations durables avec sa clientèle. Parallèlement, l’entreprise poursuit activement plusieurs méga-contrats représentant des centaines de millions de dollars.
Une journée boursière mouvementée
La séance avait pourtant bien commencé. L’annonce initiale de trois contrats totalisant 7,6 millions de dollars US pour ses systèmes portatifs de détection de drones avait provoqué un emballement des cours. L’action avait bondi de 8,5 % dans la foulée. Mais l’enthousiasme fut de courte durée. Le retrait précipité de cette communication a révélé la vérité : il ne s’agissait pas de nouvelles commandes, mais de contrats déjà connus, reconditionnés pour des raisons réglementaires. La direction a invoqué une simple erreur administrative.
Des ambitions de croissance intactes
Malgré ce contretemps, les projets d’expansion de DroneShield restent ambitieux. L’entreprise prévoit de quadrupler sa capacité de production, la faisant passer de 500 millions à 2,4 milliards de dollars US d’ici fin 2026. Cette confiance affichée se matérialise également par le relèvement prévu du seuil de déclaration des nouveaux contrats, qui passera à 20 millions de dollars US en 2026.
Au lendemain de cette turbulence, l’action se négocie à 1,98 euro, bien en deçà de son plus haut sur un an à 3,65 euros, mais affiche toujours une performance remarquable de plus de 300 % sur douze mois. Reste à savoir si la solidité des fondamentaux suffira à effacer les dents sur la crédibilité de l’entreprise après cette regrettable confusion.
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